Calypso Valois venait de se plonger dans ce qui allait devenir son second album lorsque la pandémie l'a interrompue. Mélodies baroques, textes ourlés, réalisation élégante. Laquelle est d'ailleurs assurée par Yan Wagner, qui avait déjà œuvré sur Cannibale. L'intuition fut bonne : il déploie toute l'ampleur des 10 morceaux d'Apocalypso. Frontal, ainsi que l'envisageait Calypso, qui assume de placer sa voix au cœur de ses compositions ultra abouties, et d'une écriture qu'elle incarne plus que jamais. Façonnée à l'aune d'un romantisme total, sans compromis et profondément excitante, la pop magnétique de Calypso Valois est autant mémorable qu'allergique aux tendances. A l'amour.

A la manière d'un cahier d'esquisses, le concerto fonde l'acte créateur chez Vivaldi. Ce recueil élaboré par Théotime Langlois de Swarte propose un large aperçu d'une forme où s'épanouit l'idée musicale dans sa forme la plus directe, des premiers succès du prêtre roux jusqu'à ses ultimes pages. Un livre ouvert sur sa vie et un panorama musical d'une invention sans limites.

Danse encore : le titre du neuvième album de Clarika traduit un geste d'obstination, un désir, le vœu de rester en mouvement. Danser encore, même si le sol tremble. Sans frein, danser au-dessus de l'anxiété générale et des petits tracas. Danser avec les figures familières, et les nouvelles. Faire valser nos intimes et en reconnaître la poésie, même simple, même inaperçue.

Le violoncelle italien et chantant d'Hanna Salzenstein pour son premier disque solo. Hanna Salzenstein retrace l'émergence de la voix du violoncelle soliste au XVIIIème à travers le répertoire des musiciens italiens, qui parcourent l'Europe et font voyager leurs oeuvres avec eux. Pour ce voyage italien, elle s'est entourée de musiciens de talent avec qui elle partage le goût du beau son et de la musique baroque jouée avec grâce.

"Echoes of time" est le dixième album sous mon nom avec pour la première fois, une orchestration sans aucun instrument à vent. Ce groupe est composé de cordes associées à la batterie, mais aussi de sons électroniques qui permettent d'habiller le son d'orchestre et de sortir de l'unique couleur acoustique. Régis Huby, Manu Codja et Hélène Labarrière sont des musiciens que je côtoie depuis de nombreuses années et avec qui j'ai eu la chance de partager de nombreux et intenses moments sur scène, en studio et sur la route. Ce disque est le reflet de tous ces bonheurs partagés, j'espère que vous aurez le même plaisir à l'écouter que nous avons eu à le faire. (Christophe Marguet)

Embers of Protest, le second volet d'une aventure qui ne fait que commencer. Vous avez aimé Torches of Freedom, le 1er album de la nouvelle ère BURNING HEADS ? Alors vous allez adorer Embers of Protest.Enregistré maintenant dans le même studio, au Swan Sound de Guillaume Doussaud, c'est en ne changeant pas une équipe qui gagne qu'on s'assure d'un album victorieux. Viva La Revolucion !

La transcription selon Florian Noack aurait-elle un goût de plaisir défendu ? De Bach aux Sherman brothers, le pianiste ne s'interdit rien, surtout pas le délice d'éclabousser ces musiques de tous bords de sa belle humeur et de son insolente virtuosité. Voici un album réjouissant où oeuvres-phares et univers musicaux inattendus dialoguent sous ses doigts dans la plus belle harmonie, et trouvent par la magie de son inspiration une nouvelle lumière, une nouvelle vie, joyeuse, ludique, légère et poétique. Avec un goût exquis, Florian Noack nous fait entrer par ses transcriptions et paraphrases dans un monde de liberté et de raffinement, où sonorités inédites et subtilités de langage sont gourmandises à savourer... sans culpabilité !

L'auteur-compositeur de génie est de retour avec un album d'une richesse artistique exceptionnelle. L'artiste le plus mystérieux de la chanson française fait preuve de son indiscutable vitalité créative avec ce nouvel album.

Shakira continue de consolider son statut légendaire grâce à ses innombrables succès et cela continuera, sans aucun doute, avec ce nouvel album dans lequel sa vulnérabilité, sa confiance et sa passion mettent en évidence ses défis personnels et ses triomphes.

Après un hiatus de plus de dix ans, le groupe emblématique Gossip revient avec Real Power. Beth Ditto, Nathan Howdeshell et Hannah Blilie sont de nouveau réunis et retrouvent le super producteur Rick Rubin, qui a dirigé leur opus Music For Men en 2009. Le résultat est un retour en force qui célèbre le pouvoir galvanisant de la musique, la joie de l'expression créative et le pouvoir d'une famille choisie après une épreuve collective et personnelle. Gossip a vendu plus de 10 millions de disques. Ils ont reçu plusieurs prix platine dans le monde entier, ils ont participé à d'innombrables émissions télévisées prestigieuses et ont joué à guichets fermés dans certaines des salles les plus légendaires du monde. La chanteuse Beth Ditto est une icône des questions LGBTQIA+, du féminisme et de la mode.

Ancien de l’ONJ version Olivier Benoit, pilier du Tigre d’Eau Douce de Laurent Bardainne, collaborateur de Camélia Jordana et Jeanne Added, c'est aujourd'hui en tant que producteur que Sylvain s'illustre sur son troisième album. SlyDee se veut une mise à nu musicale où il invoque sans artifice ses piliers fondateurs : la Great Black music de Prince, Curtis Mayfield, James Brown, Chic, Sly & the Family Stone, un goût immodéré pour le hip-hop Instrumental de Slum Village & J-Dilla, les synthétiseurs post-punk acidulés de Talking Heads & de Joy Division et le jazz électrique et libertaire d'Herbie Hancock et Miles Davis... Un cocktail jouissif, laissant la part belle au groove et au son collectif et donnant par ailleurs un espace de jeu immense pour ce nouveau groupe constitué de musiciens réputés pour leurs talents d'improvisateurs.

L'hommage à Marie Jaëll, virtuose française du clavier au XIXème ! Pour Marie Jaëll, l’étincelle divine semble une quête ultime. Or c’est toujours par le fruit d’une rencontre de deux entités que les étincelles jaillissent... Sa complicité rare avec Liszt fut assurément un catalyseur, lui qui disait d’elle « un nom d’homme et vos partitions seraient sur tous les pupitres ». Son parcours est fascinant. Pianiste d’une virtuosité à couper le souffle, elle se lançait volontiers dans des projets d’intégrales (elle est la première à jouer l’intégrale des sonates de Beethoven en France en 1893, ou encore les cinq concerti de Saint-Saëns dans une même journée). La pianiste Celia Oneto Bensaid nous décrit cette rencontre au sommet de la musique : Liszt comme Jaëll m’inspirent. Comme compositeurs et virtuoses, ce sont des figures incarnant la liberté, le dépassement de soi, et un esprit avantgardiste.

OSMOSE devient SYMBIOSE, un album riche et éclectique ! Des émotions à fleurs de peau portées par des mélodies entêtantes, telle est la recette de Roulez Jeunesse. Avec Symbiose le duo cultive son ambivalence et nous propose un tableau teinté d'optimisme et de réalité.

Cet album est une quête obsessionnelle d'expression. Avec une grande partie de l'album joué par Ty en conversation avec lui-même, une décision qui élève encore plus la conception du disque, il répond au contre-courant qui le tire inconsciemment vers les profondeurs. Sur les quinze chansons débordant de perspectives, changeant sans cesse de forme, Ty a poussé la composition au plus loin. Chaque chanson traverse à sa manière un matériel thématique répétitif, créant une ambiance de claustrophobie/paranoïa, passant d'idées audacieuses à des morts d'ego, un pas en avant deux en arrière. Sur Three Bells, Ty et Denée Segall ont collaboré sur cinq des chansons. Certaines chansons nécessitaient un type de jeu que Ty ne pouvait obtenir seul. Les parties de basse d'Emmett Kelly ont non seulement répondu à ce besoin, mais ont également inspiré la façon dont les chansons ont été jouées. Les membres restants du Freedom Band ont été appelés pour contribuer. Le coproducteur Cooper Crain, qui a contribué à Harmonizer et à Hello, Hi, a enregistré et mixé la majeure partie de l'album. Three Bells emmène les voyages de Ty Segall bien plus loin et plus profondément qu'ils ne l'ont été auparavant, un chef-d'oeuvre d'expression personnelle, exprimé à travers les mots, la musique et la production, abordant paraboliquement le malaise avec compassion dans plus d'une heure de musique enivrante et imparable.

Ode à la variation après un formidable premier volume, cédric tiberghien poursuit son exploration du corpus des variations beethovéniennes. Au coeur de ce nouvel album, les célèbres 32 variations en ut mineur et leurs savoureuses réminiscences bachiennes - la chaconne de la partita nʻ2 pour violon seul, ici proposée dans la magistrale transcription de brahms. Il en profite également pour nous montrer ce qu'une certaine ecole américaine (Crumb, cage, feldman) a fait de cette tradition de la forme variée.

Après avoir exploré les paysages urbains dans son précédent album 'Flux-Flou de la Foule', l'artiste se tourne désormais vers une exploration de la nature et de l'organique. L'album promet d'être une extension naturelle de son précédent travail. 'Vif !' est décrit comme une symphonie spontanée en réponse à l'énergie de la ville et au besoin de s'éloigner de l'instantanéité qu'elle peut engendrer. Françoiz invite les auditeurs dans une fresque sensorielle évoquant une nature mystérieuse, chaque morceau nous guidant à travers une métamorphose où l'âme humaine se libère pour s'intégrer à la beauté rugueuse de la nature.

The Smile, le super groupe formé par Thom Yorke et Jonny Greenwood de Radiohead avec le batteur de Sons of Kemet, Tom Skinner, sort un second album 'Wall of eyes' chez Xl Recordings. Cet opus est une brillante et aérienne collection de 8 titres explorant les frontières du shoegaze et de l'indie rock, accompagnés d'un orchestre à cordes et portés par la voix inimitable du leader de Radiohead.